Dans la catégorie des PAC, il existe principalement trois types d’appareils.

1. La pompe à chaleur aérothermique (air-air ou air-eau) puise la chaleur venant de l’air extérieur. Comme sa consommation dépend des températures extérieures, elle consomme plus d’énergie en hiver.
2. La pompe à chaleur géothermique (sol-eau ou sol-sol) utilise la chaleur du sol, qui reste relativement constante toute l’année. Cette PAC est donc plus efficace et consomme moins, même dans une région avec un climat froid.
3. La pompe à chaleur hydrothermique (eau-eau) exploite les calories provenant des sources d’eau (nappes phréatiques). Elle présente également une consommation énergétique stable, car la température de l’eau est généralement constante.

La consommation d’énergie d’une pompe à chaleur se mesure en kilowattheures (kWh) sur une base annuelle. Pour l’estimer, vous devez prendre en compte plusieurs facteurs :

• la surface du logement : une grande habitation requiert plus de chaleur ;
• l’isolation de la maison : une bonne isolation réduit les déperditions thermiques ;
• les conditions climatiques : la consommation est plus élevée dans les régions froides ;
• les habitudes des occupants : une utilisation intensive ou des températures intérieures élevées augmentent la consommation.

En règle générale, pour une maison bien isolée de 100 m², une PAC aérothermique peut dépenser entre 2500 à 4000 kWh par an. Pour un modèle géothermique ou hydrothermique, ce chiffre descend entre 1500 et 3000 kWh.

Au moment de choisir votre PAC, pensez à vérifier son COP. Cet indicateur clé définit l’efficacité énergétique de l’appareil puisqu’il représente le rapport entre l’énergie thermique produite et l’énergie électrique consommée. Par exemple, un COP de 4 signifie que pour 1 kWh d’électricité consommée, la PAC produit 4kWh de chaleur.

Faire le bon choix au moment de l’achat peut donc vous aider à réduire la consommation de votre pompe à chaleur :
un COP élevé indique une consommation électrique plus faible pour une même quantité de chaleur produite ;
un COP bas entraine une consommation élevée, notamment lorsque les températures extérieures sont basses.

Envisagez plusieurs mesures simples comme l’amélioration de l’isolation, l’utilisation d’un thermostat programmable ou encore l’entretien régulier de l’appareil. En même temps, pensez à choisir une PAC correctement dimensionnée pour votre habitation et le climat local dans votre région pour éviter les surconsommations.
Un ajustement des habitudes peut aussi vous aider. Par exemple, réduisez de 1 ou 2 °C la température de consigne en hiver. Vous pouvez également éviter de surchauffer les pièces rarement utilisées, mais plutôt concentrez la chaleur dans les principaux espaces de vie. Enfin, installez des volets, des rideaux ou des stores pour mieux conserver la chaleur à l’intérieur.